Encore une fois, par grand-chose de spécial, je fais juste du déni face à mon livre d’orthopédie et mes examens en partageant avec vous un gros tas pêle-mêle de belles choses que j’aime en ce moment. Je vous préviens, c’est le post le plus random qui soit.

1) Adam Green, alias l’ancienne moitié des Moldy Peaches. Il fait une musique à saveur un peu rétro qui rappelle des vieilles chansons de Sinatra, mais avec des paroles complètement décalées. Des arrangemens de mots très imagés d’un goût parfois un peu douteux quant au sujet, mais d’une certaine façon bien poétiques, font que je souris lorsqu’il chantonne sur le sang menstruel ou la fornication avec une cul-de-jatte. Voici Carolina, une de ces petites perles bien marrantes: 

http://www.youtube.com/watch?v=qQeunzHwdIk

2) Mon frèrot et ma soeurette m’ont acheté l’album Morrison Hotel des Doors! C’est un bel album. Je suis un être heureux.
Pour ceux qui ne le savaient pas, j’ai toujours eu un kick secret sur Jim Morrisson. L’ayant toujours vu svelte et miam, quelle fut ma surprise de le voir avec 20 kg de plus sur l’envers de la pochette de CD. Et de partager avec vous cet avant-après:

ET AVEC barbe ET coupe vagin? Voyez les méfaits que les drogues dures peusent causer. Bref.

3) Filmo. J’ai vu quelques films ces derniers temps, rien de particulièrement marquant. J’ai quand même bien aimé The Men Who Stare at Goats, car il est nanti d’une absurdité hilarante et d’une excellente bande-son. Sinon, je re-regardé le vieux films de Kubrick des années 60  Dr Strangelove or How I learned to stopped worrying and love the bomb  qui reste un de mes coups de coeur absolus.

Y a-t-il quelqu’un qui sait où je pourrais me procurer le film Eraserhead? Je ne le trouve  pas dans mes clubs vidéos locaux et c’est chiant. Sinon, suggestions de films?

5) The British Invasion, mais 40-50 ans en retard. À part les américains Pixies de mon coeur que j’adore et que j’écoute religieusement tous les jours, j’ai recommencé un certain «craving» pour les groupes britanniques, passés date cette fois. Allant de la rock-pop plus légère des Kinks à l’ambiance Woodstock des Who, en passant par le psychédélique Supertramp et le mythique Pink Floyd, ça n’arrête plus. 

6) Niagara Falls.

Ca fait un moment que je suis allée, sur un coup de tête, une fin de semaine d’avril random avec des amis de médecine et une thaïlandaise. Les chutes sont magnifiques, mais c’est la ville la plus creepy du monde. Un genre de wannabe Disney Land, en plus vulgaire, avec des enfants qui courent partout, un hôtel en carton (?!?), et des bâtiments qui donneraient l’épilepsie à une personne zéro prédisposée et la nausée à ceux qui voulaient voir de beaux paysages et des petites bourgades bucoliques. Cependant, ils ont de la crème glacée d’astronaute, alors je leur pardonne à moitié.
Suite au conseil du très gentil hippie qui tenait notre auberge de jeunesse, nous nous sommes aventurés dans les alentours en s’éloignant des zones de capitalisme hyperglycémique et c’était MERVEILLEUX. Les paysages – dont le canyon, vraiment beau lieu de promenade- en valaient vraiment la chandelle, les vignobles et leurs dégustations de bons vins aussi. On a même vu la ville de Gilmore Girls! Donc, conseil : si jamais vous décidez de partir à l’aventure ontarienne, fuir Kids-land et vous concentrer sur les perles cachées autour. L’eau est froide, par contre.

Suite à une excitation de 48h de la part de Sarah et moi à propos du Chucky Cheese (un fast-food-arcades pour enfants qui n’existe pas au Québec), il s’est finalement avéré être un endroit vraiment space. Démonstration.

Et vous ne m’avez jamais vu pédaler sur leur bicyclette volante.

7) J’ai commencé l’Écume des jours de Boris Vian et c’est vraiment bizarre. Je ne suis pas tout à fait sûre si j’aime ou non. 

8) J’ai finalement acheté un chapeau cloche! Je suis super excitée. Mais ô ironie,  il fait maintenant beaucoup trop chaud pour le porter. J’ai aussi hâte de finir de peindre mes T-shirts et ma veste en jean, je vous montre ça dès que la torture académique cesse.

Sur ce, assez de procrastination, la torture académique reprend.