Non, je n’ai pas encore réussi à m’extirper musicalement des années 60-70.

vraiment TZARRIBLEEEE …!   

(Pour emprunter mes éloges au méta-argot irrésistible dans lequel est narré cette dystopie brutale.)

J’ai tellement été séduite que je pardonne même à Burgess son dernier chapitre, un peu «cheesy». (De toute faço, on peut faire du déni comme les Américains qui ne l’ont même pas inclus dans leur édition et Kubrick qui ne l’a pas mis en scène dans son film mythique du même nom.)

À propos du dit film, et tant qu’à être dans l’esprit  d’Halloween, voici un truc marrant.

 (J’aurais trouvé amusant de faire comme Bart pour avoir l’occasion de porter  UN CHAPEAU MELON, mais j’ai des cils faibles d’Asiatique et bien que je pique régulièrement du linge à mon frère, j’ai encore un peu de mal avec demander la permission d’emprunter les bobettes d’autrui.)

«Il y a, dans ce monde qui nous entoure, tant d’étrangetés que l’on a aucune raison d’utiliser ou de chercher de nouveaux motifs.»  – Otto Dix

Si vous avez un petit après-midi à investir, allez faire un détour sur Sherbrooke au Musée des Beaux-Arts de Montréal pour visiter ROUGE CABARET: le monde effroyable et beau d’Otto Dix. D’emblée, on vous le dit, l’horreur du monde côtoie le sens de l’esthétique remarquable du peintre allemand qui navigue avec aisance entre plusieurs styles. Dix, ex-mitrailleur durant la Première Guerre mondiale et  partisan de la Nouvelle Objectivité, s’est efforcé de rendre sur ses esquisses la réalité telle qu’elle est, dans toute sa laideur: vieilles prostituées flétries, soldats défigurés, cortèges d’estropiés, bourgeois automates… inutile de mentionner qu’on est loin des représentations de la pin-up appétissante et de l’imagerie héroïque de la guerre.

Passionnante, cette expo vous présente 220 oeuvres qui vous immergent dans le contexte politique, culturel et social d’une époque qui recouvre les deux guerres mondiales. (D’ailleurs, beaucoup des oeuvres d’Otto Dix ont été détruites par le régime nazi qui l’accusait d’artiste  «dégénéré» lors de la purification culturelle de l’Allemagne). 

À voir absolument avant le 2 janvier 2011!

«AND I’LL DRINK YOUR MILKSHAKE…!», dit-il.

(Citation épique de There Will Be Blood. PA voulait que je l’inscrive sur son t-shirt, mais j’ai une écriture merdique et pas grand-monde ont été tentés de voir un film avec une bible comme couverture DVD, donc, le clin d’oeil se ferait en vain.)

Le plus ironique reste que depuis, je me suis acheté un chandail avec Mr Monopoly et la mention «broke» écrit dessus. On est quasiment bien assortis dans la vie.

L’Écume des Jours s’est finalement révélé un véritable coup de coeur, follement poétique et léger…! Haha, Jean-Sol Partre!

Et Christopher Nolan n’est définitivement pas le prochain Kubrick. Il n’est pas mal et son Inception non plus, mais non, vraiment pas le prochain Kubrick. J’ai même préféré Memento.

Parce que c’est une si belle chanson, si poétique. Parce que c’est Bob Dylan. Parce que je l’écoute en boucle ces derniers jours. Mais surtout, parce que ça me tente de partager ce bijou de 1965.  

http://listen.grooveshark.com/#/s/Mr+Tambourine+Man/2CIJu8

Mr. Tambourine Man

Hey! Mr. Tambourine Man, play a song for me
I’m not sleepy and there is no place I’m going to
Hey! Mr. Tambourine Man, play a song for me
In the jingle jangle morning I’ll come followin’ you

Though I know that evenin’s empire has returned into sand
Vanished from my hand
Left me blindly here to stand but still not sleeping
My weariness amazes me, I’m branded on my feet
I have no one to meet
And the ancient empty street’s too dead for dreaming

Hey! Mr. Tambourine Man, play a song for me
I’m not sleepy and there is no place I’m going to
Hey! Mr. Tambourine Man, play a song for me
In the jingle jangle morning I’ll come followin’ you

Take me on a trip upon your magic swirlin’ ship
My senses have been stripped, my hands can’t feel to grip
My toes too numb to step
Wait only for my boot heels to be wanderin’
I’m ready to go anywhere, I’m ready for to fade
Into my own parade, cast your dancing spell my way
I promise to go under it

Hey! Mr. Tambourine Man, play a song for me
I’m not sleepy and there is no place I’m going to
Hey! Mr. Tambourine Man, play a song for me
In the jingle jangle morning I’ll come followin’ you

Though you might hear laughin’, spinnin’, swingin’ madly across the sun
It’s not aimed at anyone, it’s just escapin’ on the run
And but for the sky there are no fences facin’
And if you hear vague traces of skippin’ reels of rhyme
To your tambourine in time, it’s just a ragged clown behind
I wouldn’t pay it any mind
It’s just a shadow you’re seein’ that he’s chasing

Hey! Mr. Tambourine Man, play a song for me
I’m not sleepy and there is no place I’m going to
Hey! Mr. Tambourine Man, play a song for me
In the jingle jangle morning I’ll come followin’ you

Then take me disappearin’ through the smoke rings of my mind
Down the foggy ruins of time, far past the frozen leaves
The haunted, frightened trees, out to the windy beach
Far from the twisted reach of crazy sorrow
Yes, to dance beneath the diamond sky with one hand waving free
Silhouetted by the sea, circled by the circus sands
With all memory and fate driven deep beneath the waves
Let me forget about today until tomorrow

Hey! Mr. Tambourine Man, play a song for me
I’m not sleepy and there is no place I’m going to
Hey! Mr. Tambourine Man, play a song for me
In the jingle jangle morning I’ll come followin’ you

Encore une fois, par grand-chose de spécial, je fais juste du déni face à mon livre d’orthopédie et mes examens en partageant avec vous un gros tas pêle-mêle de belles choses que j’aime en ce moment. Je vous préviens, c’est le post le plus random qui soit.

1) Adam Green, alias l’ancienne moitié des Moldy Peaches. Il fait une musique à saveur un peu rétro qui rappelle des vieilles chansons de Sinatra, mais avec des paroles complètement décalées. Des arrangemens de mots très imagés d’un goût parfois un peu douteux quant au sujet, mais d’une certaine façon bien poétiques, font que je souris lorsqu’il chantonne sur le sang menstruel ou la fornication avec une cul-de-jatte. Voici Carolina, une de ces petites perles bien marrantes: 

http://www.youtube.com/watch?v=qQeunzHwdIk

2) Mon frèrot et ma soeurette m’ont acheté l’album Morrison Hotel des Doors! C’est un bel album. Je suis un être heureux.
Pour ceux qui ne le savaient pas, j’ai toujours eu un kick secret sur Jim Morrisson. L’ayant toujours vu svelte et miam, quelle fut ma surprise de le voir avec 20 kg de plus sur l’envers de la pochette de CD. Et de partager avec vous cet avant-après:

ET AVEC barbe ET coupe vagin? Voyez les méfaits que les drogues dures peusent causer. Bref.

3) Filmo. J’ai vu quelques films ces derniers temps, rien de particulièrement marquant. J’ai quand même bien aimé The Men Who Stare at Goats, car il est nanti d’une absurdité hilarante et d’une excellente bande-son. Sinon, je re-regardé le vieux films de Kubrick des années 60  Dr Strangelove or How I learned to stopped worrying and love the bomb  qui reste un de mes coups de coeur absolus.

Y a-t-il quelqu’un qui sait où je pourrais me procurer le film Eraserhead? Je ne le trouve  pas dans mes clubs vidéos locaux et c’est chiant. Sinon, suggestions de films?

5) The British Invasion, mais 40-50 ans en retard. À part les américains Pixies de mon coeur que j’adore et que j’écoute religieusement tous les jours, j’ai recommencé un certain «craving» pour les groupes britanniques, passés date cette fois. Allant de la rock-pop plus légère des Kinks à l’ambiance Woodstock des Who, en passant par le psychédélique Supertramp et le mythique Pink Floyd, ça n’arrête plus. 

6) Niagara Falls.

Ca fait un moment que je suis allée, sur un coup de tête, une fin de semaine d’avril random avec des amis de médecine et une thaïlandaise. Les chutes sont magnifiques, mais c’est la ville la plus creepy du monde. Un genre de wannabe Disney Land, en plus vulgaire, avec des enfants qui courent partout, un hôtel en carton (?!?), et des bâtiments qui donneraient l’épilepsie à une personne zéro prédisposée et la nausée à ceux qui voulaient voir de beaux paysages et des petites bourgades bucoliques. Cependant, ils ont de la crème glacée d’astronaute, alors je leur pardonne à moitié.
Suite au conseil du très gentil hippie qui tenait notre auberge de jeunesse, nous nous sommes aventurés dans les alentours en s’éloignant des zones de capitalisme hyperglycémique et c’était MERVEILLEUX. Les paysages – dont le canyon, vraiment beau lieu de promenade- en valaient vraiment la chandelle, les vignobles et leurs dégustations de bons vins aussi. On a même vu la ville de Gilmore Girls! Donc, conseil : si jamais vous décidez de partir à l’aventure ontarienne, fuir Kids-land et vous concentrer sur les perles cachées autour. L’eau est froide, par contre.

Suite à une excitation de 48h de la part de Sarah et moi à propos du Chucky Cheese (un fast-food-arcades pour enfants qui n’existe pas au Québec), il s’est finalement avéré être un endroit vraiment space. Démonstration.

Et vous ne m’avez jamais vu pédaler sur leur bicyclette volante.

7) J’ai commencé l’Écume des jours de Boris Vian et c’est vraiment bizarre. Je ne suis pas tout à fait sûre si j’aime ou non. 

8) J’ai finalement acheté un chapeau cloche! Je suis super excitée. Mais ô ironie,  il fait maintenant beaucoup trop chaud pour le porter. J’ai aussi hâte de finir de peindre mes T-shirts et ma veste en jean, je vous montre ça dès que la torture académique cesse.

Sur ce, assez de procrastination, la torture académique reprend.

Je dépoussière un peu la place pour la journée internationale de la femme avec une devinette d’une auteure haïtienne décédée pendant le séisme, entendue aujourd’hui de la bouche d’une conférencière de Médecins du monde.

« Qui est plus plus pauvre que l’homme le plus pauvre du pays le plus pauvre?
Sa femme…» 

Je vous épargne mes réflexions  de féministe pour éviter les redondances, je sens mon cerveau si vide. Aucune inspiration, aucune créativité, aucune intelligence, niet. Je n’arrive ni à écrire ni à dessiner, ni à penser à quoi que ce soit de relativement sensé, ni même à rester concentrée.  Mon cortex est en loques, je ne suis même pas arrivée à écrire un seul article pour le journal cette année alors que je m’étais tant motivée… (alors vous pouvez facilement vous expliquer qu’il ne s’est rien passé sur le blogue depuis quelques mois.)

Par-dessus le marché , je me suis auto-diagnostiqué plein de problèmes de cervelet. Roarrr.

Je vais vous parler de ma vision de cauchemar.

Renaud-Bray, rayon romans de poche. Un si bel après-midi ensoleillé, jusqu’à ce que j’aperçoive Les Hauts de Hurlevents d’Émily Brontë en haut d’un rayon.

Avec, par-dessus, un petit collant « ROMAN PRÉFÉRÉ D’EDWARD ET BELLA» avec les TRONCHES desdits Kristen Stewart et Rob Pattinson.

Merci, Stephanie Meyer, de me poursuivre incessamment jusqu’à violer mes classiques favoris.  Sur ce, je pars vomir.

Ma soeur (Andrée-Anne) et moi (+ Vivi = ANREVI le nom le plus viril de la Terre), on a retrouvé un vieux jeu sur notre ordi et nous avons eu beaucoup trop de plaisir à apprendre à des ponies à sauter et à manger de la pizza et des muffins, tout en le flattant avec une brosse ronde.

J’aimerais vous présenter notre pouliche, P-A.

Et cet étalon a passé son certificat de JUMP-3 et est devenu assez brave pour passer sur l’arc-en ciel!

JE SUIS SI FIÈRE DE TOI P-A

*** Le nom de nos pouliches est d’origine PUREMENT FICTIVE et ne provient SURTOUT PAS de personnes existantes qui pourraient me poursuivre.***